Au cours de la première semaine de mars 2021, 189 chercheurs du monde entier se sont réunis en ligne pour discuter des questions liées au passé précolonial de l'Afrique, et plus particulièrement à l'utilisation des données actuelles pour la recherche historique ("Extraire le Passé du Présent"). La conférence était interdisciplinaire, avec des communications d'historiens, d'archéologues, de linguistes, d'anthropologues, de géologues et de nombreux autres domaines scientifiques. Le taux de réponse à l'appel fut énorme. Au final, 71 communications ont été retenues pour la conférence en ligne. Les communications ont été présentées sous forme écrite, d'un powerpoint détaillé ou d'une vidéo préenregistrée. Elles étaient disponibles du 1er au 5 mars initialement, mais deux jours supplémentaires ont été ajoutés à la demande des participants. Si les présentations pouvaient être regardées ou lues à tout moment au cours de cette semaine, nous avons également organisé une discussion en direct pour chaque panel, programmée entre 15h et 18h (UTC+1) du lundi au vendredi, soit 15 discussions au total. Le calendrier des sessions en direct a permis la participation de collègues du Canada et d'Australie, pour ne citer que les deux extrêmes. Il convient de noter que de nombreux chercheurs africains ont également présenté et participé aux discussions en direct. Il ne fait aucun doute que le format en ligne a facilité la participation de tous les collègues "d'outre-mer".
Nous avons beaucoup apprécié la conférence, et de nombreux collègues ont partagé leur enthousiasme avec nous. Nous avons pu profiter de recherches de grande qualité et participer à des débats scientifiques. Même si le côté informel d'une conférence réelle nous a manqué, nous avons été ravis de revoir des collègues et de faire de nouvelles rencontres lors des discussions en direct. Pour ceux qui vivent en vase clos depuis longtemps, la conférence a été une pause scientifique bienvenue dans leur quotidien.
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